Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
jdaenchine
jdaenchine
Menu
Pékin

Pékin

Pékin

Après une nouvelle nuit en train, nous voici à Pékin, dernière étape de notre périple dans l'empire du Milieu. Notre guide, Lucien, nous attend et nous mène à la Cité interdite, après une escale sur la place Tian'Anmen. Puis nous parcourons en pousse-pousse les hutong, allées flanquées de Siheyuan (demeures traditionnelles) emblématiques du vieux Pékin. Nous terminons la journée au Temple du Ciel.

L'histoire de Pékin, ou Beijing, littéralement "la ville du nord"

 

Les premières traces d'une vie urbaine date de 1045 avant J.-C. Le nom de la ville est alors Ji. De 476 à 221 avant J.-C., elle devient la capitale du royaume de Yan. Envahie par le Première Empereur Qin Shi Huangdi, elle devient en 226 avant J.-C. une des 36 préfectures du nouvel empire. De 916 à 1125, Beijing devient la capitale des Liao. En 1153, c'est la dynastie des Jin qui y installe sa capitale sous le nom de Zhongdu (capitale du centre). En 1215 l'armée Mongole, sous le commandement de Gengis Khan, envahit Beijing et la réduit en cendres. La reconstruisant, il la rebaptise Khanbaliq. En 1272, son petit-fils l'empereur Kublai Khan en fait la capitale de la nouvelle dynastie Yuan et lui donne le nom de Dadu (Grande Capitale).

La capitale est mise à sac en 1368 par le mercenaire Zhu Yanhang qui fonda la dynastie Ming. La capitale est alors déplacée au sud, à Nanjing (Capitale du sud) et ce n'est qu'en 1421 que les Ming retourne à Beijing. C'est à cette époque que date la restructuration de la cité avec la construction de grand édifice comme la Cité Interdite.

En 1644, les Mandchous, une population du nord de la Chine, envahissent la Chine, s'installent à Beijing et fondent la dernière dynastie de Chine : les Qing.

En 1860, au sortir des guerres de l'Opium, les forces franco-britanniques envahissent la capitale et mettent à sac l'ancien Palais d'été (Yuanmingyuan). En 1900, voilà encore les français et les anglais qui mettent feu au nouveau Palais d'été (Yiheyuan) pour venger la révolte des Boxers visant les étrangers en Chine.

En 1912, le dernier Empereur Puyi abdique. La République Chinoise est inaugurés par Sun Yat-sen à Nanjing. Il cède le pouvoir à Yuan Shikai qui transfère le gouvernement républicain à Beijing.

En 1916, Yuan Shikai meurt. C'est le début de la période des Seigneurs de la Guerre.

L'armée Japonaise envahie Beijing en 1937. Elle capitule le 14 août 1945.

En 1949, Mao Zedong proclame la République Populaire. Beijing devient alors la capitale de la Chine réunifiée, ce qu'elle est encore jusqu'à présent.

La Cité Interdite

La Cité Interdite de Beijing est le palais impérial au sein de la Cité impériale. De 1420 à 1911, durant 491 ans, il a été la résidence principale de 24 empereurs des Ming et des Qing. C'est aussi l'ensemble architectural d'anciens palais le plus vaste et le mieux conservé du monde.

 S'étendant sur plus de 72 hectares, la Cité interdite compte 9 999,5 pièces, protégé par une muraille d'enceinte de 10 mètres de haut, de 960 mètres de long du nord au sud, et de 750 mètres de large de l'est à l'ouest. Une douve large de 52 mètres contourne toute la muraille. Ainsi, c'est une cité dans la cité.

La plupart des bâtiments ont été construits en bois. Les grosses colonnes en bois dressées sur des socles de marbre supportent la toiture magnifiquement décorée et couverte de tuiles vernissées jaunes. Les principaux bâtiments jalonnent l'axe central qui est aussi l'axe de la ville de Beijing, et les autres se répartissent sur les deux côtés, en respectant le principe de la symétrie. Toute la disposition offre un aspect majestueux.

L'architecture a divisé la Cité Interdite en deux parties : la cour extérieure et la cour intérieure. La Cour extérieure, où le souverain recevait ses ministres et présidait les grandes cérémonies officielles, abrite la salle de l'Harmonie Suprême (Taihe), la salle de l'Harmonie Parfaite (Zhonghe) et la Salle de l'Harmonie Préservée (Baohe) ainsi que les bâtiments latéraux principaux--la salle de la Gloire Littéraire (Wenhua) et la Salle des Prouesse Militaire (Wuying). La cour intérieure comprend surtout le palais de la Pureté Céleste (Qianqing), la salle de l'Union (Jiaotai) et le palais de la Tranquillité Terrestre (Kunning), qui sont entourés respectivement par les six Palais de l'Est et les Six Palais de l'Ouest. La cour intérieure servait de cabinet de travail à l'empereur et d'appartements à la famille impériale et aux concubines.

Selon des documents historiques de l'époque, à partir de la dynastie des Song (960-1279), les bâtiments impériaux étaient couverts de tuiles jaunes. A l'époque des Ming et des Qing, les règlements du gouvernement stipulèrent que seuls les bâtiments impériaux--les palais, les tombeaux, et les monastères construits sur l'ordre de l'empereur--pouvaient utiliser les tuiles jaunes vernissées. Ceux qui osaient enfreindre les règlements risquaient d'être condamnés à mort. Cependant, il y a quelques exceptions. Par exemple, dans l'enceinte de la Cité Interdite, on trouve également des bâtiments recouverts de tuiles ordinaires, qui ne faisaient pas partie des quartiers d'habitation de l'empereur. Par exemple, les trois salles du sud (Nansansuo) situées près de la porte Donghuamen supportent une toiture de tuiles vernissées vertes, car elles correspondaient aux logements des princes ; le pavillon de la Culture (Wenyuan) qui abritait une bibliothèque est recouvert de tuiles vernissées noires. Selon les croyances superstitieuses de l'époque, le noir représente l'eau. On pensait que les tuiles noires pourraient prévenir le feu et protéger les collections de livres.

D'après des documents historiques, la construction de la Cité Interdite date du début des Ming. Quelque 100 000 artisans et un million de paysans de corvée y ont travaillé. Les pierres venaient de Fangshan et de Panshan, près de Beijing, tandis que le bois d'œuvre provenait de forêts vierges situées dans le Sichuan, le Guizhou, le Guangxi, le Hunan et le Yunnan. Les arbres abattus étaient descendus d'abord par les crues des hautes montagnes, avant d'être transportés à Beijing par voie fluviale.

 Dragons et phénix en bronze Le dragon représente l'empereur. Selon la légende, l'empereur est le fils-dragon du Ciel. Le phénix représente l'impératrice, car cet oiseau fabuleux au plumage superbe est, dit-on, immortel. Dans le Palais impérial, les dragons et les phénix en bronze servent de brûle-parfum. On y brûlait alors du bois de santal : on mettait du bois par une fente sur le dos des animaux et une fumée odorante s'échappait de leur bouche.

Lire plus sur : http://www.chine-informations.com/guide/cite-interdite_302.html

Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
place Tian Anmen
place Tian Anmenplace Tian Anmen

place Tian Anmen

Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin
Pékin

Les Hutongs

Le mot Hutong vient du mot mongol "hottog" qui signifie puit. Les Hutongs sont apparus au 13ème siècle et se sont développés de 1271 à 1911. On trouve surtout les Hutongs à Pékin, il s'agit d'un ensemble de petits passages et de ruelles, elles même formées par l'alignement de nombreuses habitations emmurées possédant une cour carrée, qu'il est parfois possible d'apercevoir. La ville de Pékin a ainsi été créé en reliant une habitation à une autre, puis un Hutong à un autre.

Dans la Chine ancienne, les constructions étaient très réglementées et les Hutongs sont donc souvent étroits. Aujourd'hui ces Hutongs existent encore, mais ils disparaissent de plus en plus au profit du développement de la ville et de la construction de nombreux immeubles. Cependant, la ville de Pékin tente de sauver ce patrimoine historique.

Non loin de la Cité Interdite, on trouve l'un des plus beaux quartiers de Hutongs. Ce quartier était autrefois habité par la noblesse mais aussi par certains membres de la famille royale.

le temple du ciel
le temple du ciel

le temple du ciel

 

Le Temple du Ciel
天坛 Tiān Tán

Le Temple du Ciel (天坛 Tiān Tán) est le lieu où les empereurs Ming et Qing venaient célébrer les rites et sacrifices pour rendre hommage au Ciel et l'implorer de donner de bonne récoltes. Son organisation est lié à la cosmologie chinoise dont l'équilibre reposait sur l'empereur par son attitude et le respect des rites. Les couleurs, les formes, les sons et la position des édifices représentent cette conception assez complexe de l'univers.

Le Temple du Ciel

Initialement appelé Temple du Ciel et de la Terre, il a été construit de 1406à 1420 pendant le règne de l'Empereur Yongle, qui était aussi responsable de le construction de la Cité Interdite. Le temple fut agrandi et renommé Temple du Ciel pendant le règne de l'Empereur Jiajing au seizième siècle. Le Temple du Ciel a été rénové au dix-huitième siècle sous l'Empereur Qianlong. Le Temple du Ciel a été inscrit comme site du Patrimoine Mondial par l'Unesco en 1998. Début 2005, une rénovation d'un montant de 47 millions de yuan (à peu près 4'318'000 €) du monument est entreprise en vue des Jeux Olympiques de 2008 à Pékin, mais les rénovations ont été terminées le 1er mai 2006.

Si l'on rentre par la porte sud, nous découvrons en premier l'Autel Circulaire. Edifié en 1530 et reconstruit en 1740 sur une base carré représentant la Terre, l'autel rond (représentant le Ciel) est composé de trois terrasses culminant au centre dans une représentation symbolique du chiffre 9. Le chiffre neuf et ses multiples ont une valeur symbolique : c'est le chiffre le plus élevé. Neuf cercles concentriques radient autour de la pierre centrale : le premier est composé de neuf pierres et le dernier de 81 pierres (9 par 9). Les marches qui permettent d'y accéder sont toujours par groupe de neuf. L'autel est entouré de 360 balustres de marbres. Jusqu'en 1911, avant la chute de l'empire, l'empereur venait y célébrer un cérémonial élaboré d'offrandes d'animaux sacrifiés, d'alcool, de tablettes de jades et de soies en faisant des prosternations toujours organisés autour du chiffre neuf.

Au nord de l'Autel circulaire un enclos de 65 m de diamètre appelé le Mur de l'Echo entoure la Voûte Céleste Impériale. S'il n'y pas trop de monde, un chuchotement émis à l'opposé est tout à fait audible.

Dans la Voûte Céleste Impériale était gardées les tablettes du Ciel et des Empereurs décédés. Ce bâtiment octogonal fut construit à la même époque que l'Autel circulaire et suivant les mêmes proportions que le Temple de la Prière pour les bonnes moissons. La Voûte Céleste Impériale est encadrée de deux édifices. Celui à l'est contient de très belles peintures. Il est dédié au Yang : divinité du soleil, étoile polaire, planètes, etc. Celui à l'ouest est dédié au Yin : divinité de la lune, nuage, pluie, etc. Il présente une double rangée de belles poutres polychromes.

Le Temple des prières pour de bonnes moissons est un magnifique bâtiment sur trois terrasses de marbres superposés. Le temple fait 38 m de haut pour 30 m de diamètre, tout en bois, sans un seul clou ! Edifié en 1420, il fut incendié par la foudre en 1889 et reconstruit à l'identique.  A l'extérieur, au milieu de l 'escalier, trois pierres représentent les nuages, le phoenix et le dragon. A l'intérieur, quatre grosses colonnes symbolisent les quatre saisons au centre, puis 12 colones symbolisent les douze mois de l'année et encore douze autres les divisions d'une journée. Enfin, les 28 dernières représentent les 28 constellations.

A l'est se situe le Temple du Jeûne. C'est ici que l'empereur et ses ministres observaient un jeûne de trois jours avant chaque cérémonie. C'est aujourd'hui un hall d'exposition présentant divers instruments de sacrifice, datant principalement de la dynastie des Qing.

Des professeurs, toujours vigilants et l'oeil aux aguets.....

Des professeurs, toujours vigilants et l'oeil aux aguets.....